Je ne le cherchais pas à ce moment-là, mais en le croisant perché sur ce câble électrique avec cette lumière magique typique des dernières minutes avant le lever du soleil, je me suis dit que je ne pouvais pas laisser passer ça !
Après l’avoir repéré, j’ai donc continué mon chemin comme si de rien n’était afin de ne pas l’effrayer, puis je me suis arrêté à la première intersection afin de faire demi tour, sortir mon appareil photo qui était bien sûr à côté de moi et prêt à être utilisé, ouvrir ma fenêtre et conduire tranquillement en sa direction, avec l’appareil posé sur le rebord de la porte en direction du hibou, le volant coincé entre les genoux ! (Je vous rassure à cette heure et dans ce coin, la route était déserte!), un petit regard sur la route, un petit regard dans l’écran de mon appareil pour bien viser mon modèle et hop, clic clac, en quelques secondes l’affaire était dans le sac!
