Mon beau Martin
J’ai passé mes vacances d’été à me lever à 5h30 du matin afin d’arriver sur les lieux avant le lever du jour et je n’en repartais qu’à partir de 12h00, après que mes modèles préférés soient partis, ceci afin de réduire tout risque de dérangement, ce qui est un de mes principes primordiaux en photo animalière.
Allongé à même le sol au milieu des herbes hautes sous les couvertures de camouflages, c’est parfois long et inconfortable, mais pourtant je suis incapable de m’ennuyer où de subir le moment, tellement je considère chaque instant passé dans la nature comme un cadeau. Et parfois, un chant aigu reconnaissable entre mille vient percer ce silence et celui pour qui j’étais venu et j’avais sacrifié une partie de mon sommeil, apparaît subitement juste là sous mes yeux!